jeudi 25 juillet 2013

Lire en Finistère


Sur l'île de Ouessant, à la fin des années vingt,
il n'y a qu'un seul médecin, le vieux docteur Lesenn.
Celui-ci voudrait bien se reposer et lire un peu,
mais les mères de deux goémoniers en péril sur l'île
de Bannec viennent lui demander d'aller au-devant
des marins blessés.


Ce film a été entièrement tourné en décors naturels
sur les îles de Bannec et de Ouessant dans le Finistère,
avec des acteurs non professionnels. 


mercredi 17 juillet 2013

Lire du latin dans son jardin


En vacances sur une île, Karin fait réciter sa leçon de latin
à son jeune frère Minus. Une scène paisible qui tranche avec
les événements bien sombres qui vont suivre.
Le titre français du film restitue mal la référence contenue dans
le titre original, "Sasom i en spegel", littéralement "comme dans
un miroir". En effet, selon Saint Paul, après la mort, nous ne
verrons plus Dieu "comme dans un miroir", mais face à face.
En l'occurrence, le Dieu qui apparaîtra à Karin aura l'apparence
d'une monstrueuse araignée qui tentera de la violer...

lundi 15 juillet 2013

Lire parmi les morts


Premières images du film, en forme de prélude.
Après une araignée, un agneau qu'on égorge,
une main clouée, un enfant qui se réveille dans
un hôpital au milieu des cadavres et se met à lire.



Cet enfant est le même que dans "Le silence" tourné
trois ans auparavant, interprété par le même jeune
acteur, Jorgen Lindström, qui lit le même livre,
"Un héros de notre temps" de Lermontov, dans la
même édition, le même format, le même exemplaire
peut-être. Etonnant, non ?



dimanche 14 juillet 2013

Lire un roman russe


Johann lit un peu avant de dormir, pendant que sa mère
se livre à la débauche. Il lit une traduction suédoise du
roman de Mikhail Lermontov, "Un héros de notre temps".
Il ne s'agit pas vraiment d'une oeuvre pour la jeunesse.
Pour ce film qui se situe dans un pays étranger imaginaire,
Bergman inventa une langue aux consonances slaves.
Le nom de la ville, cependant, est un mot bien réel : Timoka
est un mot que le réalisateur trouva dans un livre estonien
appartenant à sa femme Käbi Laretei. Lorsqu'il lui demanda
ce que cela signifiait, elle répondit : "qui appartient au bourreau".
Un mot qui ne pouvait que plaire à un joyeux luron comme Ingmar.

samedi 13 juillet 2013

Lire crayon en main


Même en voyage à l'étranger, Ester est si malade qu'elle doit garder
la chambre. Elle lit couchée en prenant des notes, mais la cigarette ne fera
rien pour arranger ses  troubles pulmonaires. Ce film de Bergman créa la
polémique et attira de nombreux spectateurs à cause de ses scènes de sexe
très explicites, particulièrement osées pour l'époque. En fait, il obtint
son visa d'exploitation sans difficulté car le chef de la censure d'état
suédoise était tout simplement en vacances lors de l'examen du film.
De nombreux spectateurs qui ne s'intéressaient pas au cinéma de Bergman
furent attirés dans les salles par cette réputation sulfureuse,
au grand dam du réalisateur.


lundi 8 juillet 2013

Lire sur son île


Elisabeth Vogler a brusquement cessé de parler.
Elle est en convalescence sur une île, en compagnie
de son infirmière Alma, qui parle sans cesse pour combler
le silence. Mais il faut parfois se taire. Elles lisent toutes les
deux sur la plage. Ingmar Bergman déclara que c'est pendant
le tournage de ce film qu'il tomba amoureux de son actrice
fétiche Liv Ullmann. Susan Sontag écrivit quant à elle que
"Persona" était le plus grand film jamais réalisé.


dimanche 7 juillet 2013

Lire sans être dérangée


La femme de Bruno Cortona voudrait bien lire tranquille,
sans que son lourdaud de mari vienne la déranger. Mais le
fanfaron voudrait bien se rabibocher avec son épouse. Face
à l'accueil de la dame, il ne tardera pas à reprendre la route.
A sa sortie, le film ne fut pas très bien accueilli par les critiques.
Cependant, le bouche à oreille en fit rapidement un énorme
succès : il avait coûté 300 millions de lires, il en rapporta près
de deux milliards. Ce n'est que dans les années quatre-vingts
que la critique finit par admettre les qualités cinématographiques
de ce qui est aujourd'hui devenu un véritable film culte.


samedi 6 juillet 2013

Lire pour faire le malin


Dans leur périple, Bruno et Roberto font une petite pause au domicile
de la femme de Bruno, qui ne semble pas avoir une grande estime pour
son époux. Celui-ci, même lorsqu'il lit, semble le faire pour la galerie.
Le titre original du film, "Il Sorpasso", signifie littéralement "le dépassement"
et désigne plus communément "celui qui double" sur la route.
Dino Risi avait envisagé une autre fin pour le film, dans laquelle Roberto
Mariani, excédé par Bruno Cortona, le tuait. Cette fin alternative ne plaisait
pas aux producteurs et elle ne fut jamais tournée.


jeudi 4 juillet 2013

Lire au bord de l'eau


A l'origine, le rôle de Bruno Cortona avait été écrit pour Alberto Sordi,
mais l'acteur était lié à Dino de Laurentiis par un contrat d'exclusivité et
fut donc remplacé par Vittoria Gassman au pied levé. Le tournage commença
sans qu'un acteur ait encore été choisi pour interpréter le jeune Roberto Mariani,
qui fut finalement joué par Jean-Louis Trintignant. Catherine Spaak trouve
également l'un de ses premiers grands rôles dans ce film, même si on avait
déjà pu la remarquer deux ans plus tôt dans "Le Trou" de Jacques Becker.
Quant à Gassman et Trintignant, ils se retrouveront l'année suivante dans
"Il Successo" de Mauro Morassi.