La bibliothèque familiale en témoigne, depuis toujours,
le destin de Lawrence Talbot était de devenir un loup-garou.
Lorsqu'il se sera fait mordre par un loup près d'un camp de
gitans, la malédiction sera consommée, que rien ne pourra
arrêter...
Chaque jour, il fallait six heures pour appliquer le maquillage
de Lon Chaney Jr., et trois heures pour le lui enlever.
Parmi bien d'autres ingrédients, le maquilleur avait eu l'idée
d'employer des poils de yack...
C'est de ce film que découle la plus grande partie des règles
de la lycanthropie moderne : un homme se transforme en
loup-garou lorsqu'il a été mordu, sa métamorphose a lieu
les nuits de pleine lune, et rien ne peut le tuer, sauf une balle
en argent. Le mythe existait bien avant dans les croyances
populaires, mais c'est ce film qui fixa les grandes lois du genre.
C'est le romancier américain d'origine allemande Curt Siodmak,
auquel on doit notamment le très bon "Le cerveau du nabab" (1950),
qui écrivit le scénario original du film. Il affirma s'être en partie
inspiré de son expérience de la montée du nazisme en Allemagne :
du jour au lendemain, des hommes ordinaires et inoffensifs se
métamorphosèrent soudain en bêtes féroces...
mmmm.
RépondreSupprimeret le rubanblan, c'est une allégorie des nassis aussi ? non mais allo, allo quoi, parfois...