lundi 13 mai 2013

Lire pour faire de beaux rêves



Quoi de mieux qu'une petite prière à Lucifer avant de dormir ?
Décidément, le paisible architecte Hjalmar Poelzig a de bien
saines lectures. Il nous fera d'ailleurs l'honneur d'une cérémonie
sataniste en latin de cuisine, avec un savoureux "cum grano salis".
Ce film est la première des huit collaborations de Boris Karloff et
de Bela Lugosi qui, sans être des amis, s'entendaient plutôt bien.
Les studios demandèrent à Edgar G. Ulmer de tourner des scènes
supplémentaires pour atténuer la violence de son film : il fit
exactement le contraire et ajouta quelques scènes-chocs, notamment
avec les épouses empaillées. Ulmer, quoique grand admirateur
de Fritz Lang, le considérait comme un sadique en tant que réalisateur,
et affirma donc s'être inspiré de lui pour créer le personnage de Poelzig.
Il reconnut également que son film n'avait pratiquement rien à voir
avec l'oeuvre d'Edgar Poe, dont le nom ne figurait donc au générique
que comme un argument commercial.



2 commentaires :

  1. mmm... je mettrais bien mon grain de sel, mutatis mutandis, mais honni soit qui mal y pense !

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  2. mais vas-y, allez, fais péter, alea jacta est !

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