samedi 16 février 2013

Lire en Allemagne (c'était pas toujours marrant)


En Allemagne, dans les années 40, on aimait beaucoup brûler les livres.
Du coup, ce n'étaient pas forcément les meilleurs qui restaient.
Dans un camp de prisonniers Alliés, on avait bien peu de choix quant à ses lectures.
Mein Kampf, d'Adolf Hitler, ne s'était guère vendu dans les années 20.
Pour booster les ventes, à partir de 1936, l'ouvrage devint
le cadeau de mariage officiel de l'Etat aux couples allemands.
En 1945, 10 millions d'exemplaires avaient été écoulés.
En 2008, on estime les ventes totales de Mein Kampf à 80 millions d'exemplaires.
Un beau succès de librairie, ma foi.
(A l'arrière-plan, on remarquera des serviettes pendues à sécher :
comme quoi, selon le dicton, on ne mélange pas...)

4 commentaires :

  1. ça brûle à quelle température, les livres, déjà ? (parce que j'en plein)

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    1. A 232,77 degrés celsius, je crois.
      Un petit autodafé en perspective ?

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  2. et si on les arrose de bière, ça donne quoi ? avant minuit ?

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